L’infirmerie était constituée de pièces dimensionnée, en théorie, sur la base de 30 à 35 m3 par malade, à raison de 2 malades pour 15 hommes de garnison. Elle était complétée par une tisanerie, une pharmacie et un magasin à matériel médical.
Nous savons que ces pièces étaient au sous-sol du fort de Mons à proximité de la salle de commande du mécanisme du pont-levis. Ce choix s'explique par la volonté de disposer les malades dans des pièces aérées au maximum. Les épidémies de tuberculose et typhus faisaient des ravages et les moyens thérapeutiques consistaient essentiellement en repos, isolement dans des pièces ventilées et ensoleillées au maximum.
L'infirmerie comportait deux salles, elle était prévue pour 40 malades. L'équipement de l'infirmerie était très réduit.
Ci-dessous une cantine médicale, un coffret à ventouses, des crachoirs et le sthétoscope de Laënnec utilisés à cette époque. Les médecins militaires avaient des compétences surtout chirurgicales pour soigner les plaies et traumatismes divers.
Deux médecins militaires. Alphonse Laveran et une illustration d'une image d'Epinal.
Les deux vues ci-dessous donnent une idée de l'équipement. A gauche, un tableau d'une séance de conseil de révision, avec vaccination contre la variole, en 1888. A droite une image extraite d'un film tourné par les frères Lumière lors d'un conseil de révision. Toutefois cette séquence a été filmée en extérieur pour des raisons de manque de luminosité ... donc elle ne reflète pas la stricte réalité.
Ci-dessous l'infirmerie du Fort d'Uxegney (Epinal)
Ci-dessous matériel d'infirmerie au Fort de Bourlémont
Ci-dessous la reconstitution d'une infirmerie au Fort Leveau (Maubeuge)