Le Fort de Mons a superbement résisté aux agressions du temps et des guerres !
On constate toutefois, 6 années après sa réalisation, l'apparition de fissures. Des témoins de fissurations seront posés, mais aucun mouvement de terrain ne fut constaté pendant plus de 100 ans.
On trouve environ une cinquantaine de plaques témoins, certaines sont datées du 16 janvier 1886. Depuis il n'y a plus de mouvement de terrain et la fissure reste identique. Tout au moins c'est ce que nous pouvions écrire en 2008, car une fissuration est apparue au niveau de la cour sud. Comment expliquer ce nouveau phénomène après 122 ans ? Seule la pièce qui donne sur la batterie de flanquement (côté gauche du fort en entrant) a subi un affaissement plus important, sans aucun rapport avec des tirs. Un mur de soutènement a été posé en 1984 en travers.
L'existence d'une végétation non maîtrisée qui n'existait pas à l'origine a été très préjudiciable. Avec des dégâts dus aux réseaux racinaires d'arbres sur les parties hautes. Mais ce n'est pas la seule cause.
Des bassines à l'étage de la bibliothèque récoltent les eaux de pluie ! Le mal est connu, et maintes fois signalé.
Malheureusement la végétation qui s'est développée avec le temps sur le sommet du fort est responsable de cette situation. Ce sont notamment les arbres avec leurs racines pivotantes qui permettent aux eaux de pluie de s'infiltrer. Il faut se résoudre à supprimer ces racines et donc les arbres ... pour retrouver nos racines ! En effet les cartes postales que nous avons découvertes en Allemagne confirment qu'il y a cent ans il n'y avait que de l'herbe rase. A cette époque l'absence de bombardement aérien rendait tout camouflage inutile.
Malheureusement la végétation qui s'est développée avec le temps sur le sommet du fort est responsable de cette situation. Ce sont notamment les arbres avec leurs racines pivotantes qui permettent aux eaux de pluie de s'infiltrer. Il faut se résoudre à supprimer ces racines et donc les arbres ... pour retrouver nos racines ! En effet les cartes postales que nous avons découvertes en Allemagne confirment qu'il y a cent ans il n'y avait que de l'herbe rase. A cette époque l'absence de bombardement aérien rendait tout camouflage inutile.
Des fissurations de plus en plus importantes sont apparues au fil des années. Ici une fissure sur presque toute la hauteur de la poudrière de la cour nord. |
L'accès à la cour sud est condamné. Des poutrelles métalliques ont été mise en place pour soutenir la voute.
De même l'accès à la cour nord est interdit, son couloir ayant également été étayé.